Certains diraient qu’il suffit d’un téléphone et d’un peu de bonne volonté pour prospecter. C’est une version très restrictive de l’activité de la prospection. Cela rappelle peut-être un petit peu le bullshit américain.

La réalité un peu plus complexe. Et avec un peu d’organisation, et en déclenchant quelques habitudes, la performance de votre prospection peut prendre une autre dimension.

Environnement

On le sait tous – on est humain – la prospection est une activité qui est redoutée par la plupart des commerciaux, ou des gens qui cherchent à développer leur business. Choisir un bon environnement de travail est selon moi un facteur clef de succès.

Ainsi certains préfèrent être au calme pour rester concentré au téléphone et bien entendre leurs prospects. D’autres personnes au contraire, comme moi, préfèrent être dans un environnement stimulant. Avec beaucoup d’activités. Chacun doit définir son type d’environnement idéal.

Mais mon conseil est qu’il ne faut jamais sous-estimer l’impact de l’environnement. Il faut consciemment choisir là où l’on souhaite passer nos appels ou envoyer des e-mails.

Le matériel de la prospection

Il y a ensuite la question du matériel nécessaire.

En cas de prospection en face to face (101), il faut choisir une tenue qui soit en accord avec votre offre et votre positionnement. Des documents papier sont à privilégier.

Pour une prospection non directe, des outils de communication modernes suffisent : un bon téléphone et un ordinateur, une connexion Internet et c’est tout.

Les logiciels, la question la plus complexe

Le choix du bon logiciel est critique. C’est le choix le plus difficile à faire.

Ainsi pour un indépendant qui commence, un simple fichier excel pourrait suffire, avec

  • les bonnes colonnes
  • des informations vérifiées
  • des informations régulièrement mises à jour et nettoyées

Lorsque l’activité devient plus importante, ou que l’on fait partie d’une équipe plus structurée, il existe différentes solutions. J’en vois deux principales.

La première consiste à utiliser les outils classiques tels que Excel, SharePoint, etc. C’est-à-dire des softwares courants qui ont des fonctionnalités de plus en plus avancées de partage d’information. La deuxième option est celle d’un CRM dédié. La véritable complexité est de choisir le bon partenaire dans ce cas. Pour cela, il n’y a pas de secret : chercher sur internet, poser des questions à son réseau professionnel ou rencontrer les différents prestataires dans les différents salons.

« Un ordinateur avec un écran suffisamment grand une connexion Internet dans un environnement qui vous stimule à passer à l’action, et c’est parti ! »

Les outils ne sont pas une excuse pour ne pas prospecter

Ne pas avoir le matériel idéal, ou un logiciel surpuissant, ne doit jamais être une excuse pour ne pas prospecter. J’en parle dans différents articles de ce site. Mais à la fin la meilleure action à engager consiste à commencer à prospecter. A décrocher son téléphone. Cela nous met tout de suite dans le bon état d’esprit. Et finalement alors qu’on pensait y passer 5 minutes, on y passe quelques heures !.

Sources :