Je poursuis mon défi : en un an je dois constituer la bibliothèque idéale du professionnel efficace et épanoui. Cette semaine, je choisis un livre en anglais sur une thématique majeure en psychologie : les biais cognitifs. Ce terme peut paraître un peu barbare, mais il traduit les travers psychologique que chacun a. Il est clef de les comprendre pour comprendre son environnement.
Ce livre est très complet et est structuré en 2 parties.
La première partie énumère les 25 biais cognitifs les plus classiques. Puis la deuxième partie énumère quant à elle les 25 biais cognitifs les plus importants pour le business.
Il n’y a pas de travail de rédaction : pour chaque biais cognitif, l’auteur suit la description suivante : ce que cela veut dire ? Pourquoi est ce important ? Exemples d’utilisation ? Comment l’utiliser ?
Simple, efficace.
Une liste longue comme le bras
Pour ce résumé je me contenterai de traduire en français les biais cognitifs mentionnés par l’auteur :
- Nous recherchons le plaisir et nous éloignons de la douleur
- Ne pas voir les fautes de ceux qu’on admire
- Nous ignorons les gens que nous n’aimons pas
- Quand nous doutons nous cherchons à éliminer le doute pour conforter notre opinion
- Nous n’aimons pas le changement
- L’homme est naturellement curieux
- Nous traitons correctement les autres car nous voulons qu’on nous traite correctement en retour.
- L’envie suscite la concurrence
- Quand nous recevons quelque chose qui nous semble spontané, nous sommes plus aptes à donner quelque chose en retour
- Les habitudes des autres nous influencent.
- Nous déformons des faits incommodants pour les rendre acceptables
- Nous avons tendance à penser que nous sommes au-dessus de la moyenne
- Nous surestimons nos capacités et notre efficacité
- Nous sur réagissons aux mauvaises nouvelles
- Nous sommes influencés par ce que les autres font, disent et pensent
- Souvent nous ne comparons pas les choses correctement
- Différents niveaux d’état de stress affectent notre performance
- Nous donnons plus de crédit à l’information à laquelle nous avons facilement accès
- Nos forces s’estompent si on ne les maintient pas en forme
- Nous pouvons être influencés par l’usage de drogues
- Il y a un déclin naturel de certaines compétences et habilités avec l’âge
- Nous accordons plus d’attention à ceux que nous percevons plus référents, peut importe qu’il le soient ou non.
- Nous passons trop de temps sur des choses non sensées
- Certaines personnes veulent entendre la réponse et seulement la réponse
- Quand deux ou plus biais cognitifs sont en jeu, les gens agissent de façon irrationnelle et parfois au-delà des limites qu’ils se sont fixées.
Une liste complémentaire proposée par l’auteur
- Nous nous basons trop sur les informations fournies initialement lors de la prise de décisions
- Nous renforçons nos croyances lorsqu’elles sont challengées
- On favorise nos décisions et ignore leurs conséquences
- Souvent nos actions et nos pensées ne sont pas en phase
- Nous cherchons naturellement des informations qui nous prouvent que nous avons raison.
- Nous voyons les choses sur la base de nos expériences
- Nous faisons des conclusions sur la base d’un scénario.
- Du fait des biais de communication, les gens à qui l’on explique quelque chose ne le comprendront pas de façon aussi claire que nous.
- Nous avons tendance à plus dépenser d’argent sous forme de petites sommes que de grosses.
- Nous avons tendance à vendre les choses qui ont pris de la valeur et garder les choses qui ont perdu de la valeur
- Nous pensons tous que nous sommes au-dessus de la moyenne et nous surévaluons les choses qui nous appartiennent
- Des généralités peuvent souvent être perçues comme très spécifiques et pertinentes
- Nous pouvons décrire de façon complètement opposée la même chose
- Nous avons tendance à penser que les probabilités futures sont influencées par le passé
- Nous avons tendance à oublier des informations que l’on retrouve facilement sur internet
- Nous avons tendance à associer inconsciemment les caractéristiques d’une chose à quelque chose d’autre
- Nous surévaluons les choses que nous fabriquons ou montons nous-même, peu importe le résultat
- Nous n’aimons pas perdre et nous l’évitons à tout prix
- Nous avons tendance à juger le mérite d’une décision sur ses conséquences, et non sur le courage qu’il a fallu pour la réaliser
- Nous nous souvenons naturellement des choses les plus excitantes et les plus ennuyantes de toute expérience
- Nous avons tendance à sous-estimer le temps qu’il nous faut pour réaliser quelque chose.
- Nous justifions nos achats sur des arguments rationnels
- Nous avons tendance à justifier nos décisions, même si de nouveaux éléments montrent que nous avons tort
- Nous avons tendance à chercher à nous inspirer de ceux qui ont survécu à des crises, et non de ceux qui y ont laissé quelque chose.
- Entre la prise de décision et l’action, il y a souvent de la perte
- Nous avons tendance à nous dévaloriser par rapport aux autres pour les tâches qui nous semblent difficiles
Conclusion
Pas de blabla. Ce livre donne de façon abrupte ce qu’il annonce. Cela rend la quantité d’information très lourde à digérer. Un résumé pour une progression aurait été le bienvenu.
Mais sur le fond le contenu est très intéressant.
